Si ce n’est pas la première fois que je nage en eau libre, c’est rarement plus d’une fois par an, et à chaque fois c’est la même redécouverte : se réhabituer à la combinaison que je déteste (j’ai fini par nager combinaison ouverte), à l’absence de lignes et au manque de repères (quand comme moi on n’a pas de masque à vision corrigée, c’est un peu flou), retrouver le réflexe de lever régulièrement la tête sous peine de zigzags intempestifs…
Mais, et c’est le plus important, au-delà du plaisir de nager en plein air, un autre plaisir est apparu : celui de nager ensemble. Merci Astrid, Cécile et Nadia d’avoir surveillé ma trajectoire, de m’avoir prodigué des conseils utiles et de ne m’avoir jamais fait sentir que je vous ralentissais. Devant nous, le groupe 1 (Aurélie et Tristan) traçaient leur route avec style, et tout là-bas sur la rive, Nathalie, petit point rouge, apparaissait puis disparaissait au rythme de nos longueurs (n’oublions pas que je n’ai pas de verres correcteurs).
Et pour finir, quand la nage s’est prolongée par un festin home made (crackers au parmesan, muffins aux courgettes, mi-cuits au chocolat, cake fraise rhubarbe, petites douceurs énergétiques à base de dattes, thé au gingembre) alors définitivement, je n’ai pas regretté pas d’être venue. Mieux, je pourrais bien recommencer !
